Vous connaissez mon amour pour la photographie argentique, même si je n’en fais pas aussi souvent que j’aimerais (une question de coût et de manque de confiance en mes capacités photographiques de plus en plus envahissante) j’ai toujours clamer haut et fort que c’était pour moi le plus beau moyen de faire de la photo. Et puis il y a cet espèce de fétiche de l’appareil photo argentique ancien. J’essaye de me réfréner le plus souvent, sinon je finirais avec 150 appareils sur les étagères, mais parfois je craque… Comme là, avec ce Smena Symbol, un appareil sorti des usines LOMO d’URSS.
J’avais fait quelques recherches avant de me procurer mon premier Lomo. J’aurais opté pour un Diana tout neuf, pas de risque. Mais évidement je voulais du vintage! J’ai lu que ce modèle était moins “lomographique” que ses cousins le Diana ou le Holga, dans le sens où il donne des photos plus proche de la réalité, moins de distorsions, de flares, ou de couleurs fantaisistes. Ça me convient plutôt pas mal, j’avoue ne pas être si fan que ça, trop d’effets me gâchent parfois un peu la photo. J’avais juste besoin de ce côté accidentel, ce rendu si unique. J’avoue que j’étais un peu flippée à l’idée de l’utiliser, parce que c’est quand même un sacré bordel pour faire les réglages. Pas moyen de faire le point dans le viseur par exemple, il faut se fier à des mesures (en pieds!) donné sur la bague de mise au point, que j’ai évidement oublié une fois sur deux. Bref je savais pas trop à quoi m’attendre pour mon baptême Lomographique, mais cette première pellicule m’a pas mal encouragée à continuer! Il y a du bof, du complétement raté et quelques clichés plutôt sympa.
La moitié du film était ces photos de Paris, le reste je l’ai fait à New York, mais je vous montrerais ça une autre fois 😉