J’ai un peu tardé pour vous parler des 2 expositions que j’ai visité le mois dernier à la Maison Rouge. Une pour laquelle des explications sont quand même nécessaires car c’est une belle histoire, et une autre qui se passe de tous commentaires tellement elle était époustouflante. Mais l’art c’est subjectif, ça appel à l’émotion, l’esthétique, l’idéologie et tellement d’autres facteurs que personne n’aura forcement la même opinion. Et ça c’est ce qui rend l’art beau un peu quand même. (c’était la minute philosophie de comptoir de la journée).
Retour à l’intime, la collection Giuliana et Tommaso Setari
Deux expo donc, la principale Retour à l’intime, intégralement issue de la collection personnelle de Giuliana et Tommaso Setari. Collectionneurs d’art contemporain italiens, ils oeuvrent énormément entre autre dans leur pays pour faire découvrir et aider des artistes Italiens. Un pays où il semblerait que la scène artistique actuelle soit peu, voir pas du tout soutenue.
Giuliana Setari était présente pour nous faire visiter l’exposition. Sans cela la visite n’aurait certainement pas été la même pour moi. Je suis assez hermétique à l’art contemporain. Peu d’oeuvres me parlent ou me touchent. Là c’était passionnant d’écouter parler Giuliana de leurs choix, de la façon dont les oeuvres font parties de leur quotidien, puisqu’elles sont presque toutes présentes au domicile du couple.
Chaque oeuvre est accompagnée d’anecdotes et de notes de la part du couple et de leurs enfants. C’est la première fois réellement que je découvrais l’univers de vrais collectionneurs d’art, dont c’est quasiment l’activité principale. Que les oeuvres me plaisent ou non, peu importe, la visite était vraiment intéressante pour cela. Je vous conseille d’essayer d’aller la voir avec la visite guidée qui a lieu les weekends (y compris pendant les fêtes).
Benoit Huot, Au-dessous du seuil
La 2ème exposition, qui m’a complètement coupé le souffle, se trouvait dans le Vestibule, au sous-sol. J’avoue que j’ai même un peu du mal à exprimer ce que j’ai ressentie en rentrant dans la salle.
C’est la première exposition de cet artiste de Franche-comté. Très simplement il s’agit d’animaux naturalisés et trophées que Benoît Huot chine et recouvre de passementerie, de tissus, de rubans, de perles… On y retrouve des influences Africaines, Mexicaines, Indiennes, une inspiration directe de l’esthétique religieux ou des contes et fables. Un mélange complètement fou et une esthétique qui me parle complètement. Chaque pièce méritent qu’on l’examine pendant de longues minutes, elles sont tellement riches. Ces bêtes fabuleuses et animaux sacrés m’ont transportés ailleurs le temps de la visite !
Alors malheureusement l’expo est terminée, c’est un peu de ma faute, j’ai mis du temps à écrire cet article. Mais j’espère que ces quelques photos vous donneront une petite idée de la beauté de son travail. Et l’envie de suivre cet artiste, en tout les cas moi je guetterais une prochaine expo.
Les infos :
La maison rouge
10 boulevard de la bastille
75012 Paris
Métro : Quai de la rapée ou Bastille
Retour à l’intime, la collection Giuliana et Tommaso Setari – jusqu’au 13 janvier
Benoit Huot, Au-dessous du seuil – expo terminée
7 Comments
Chiotte
20 décembre 2012 à 10:06L’exposition avec les animaux naturalisés à l’air magnifique ! En tous cas, tes photos le sont. J’aimerais tellement avoir ce genre d’exposition près de chez moi; je t’envie un peu.
Cicely W. Stone
21 décembre 2012 à 12:59Quel dommage que cette exposition soit terminée! Mais grâce à tes belles photos cela nous permet une petite session de rattrapage… C’est magnifique, tout ce que j’aime : les animaux, le sacré, le folklore, les ornements rituels, je ne manquerai pas de suivre cet artiste!
Anne-Sotte
21 décembre 2012 à 3:40Elles sont superbes tes photos !!!
Léa
21 décembre 2012 à 4:38Les images sont superbes !
Tres belles selection d’image =]
Tami Rebekah
21 décembre 2012 à 5:54wow!! LOVE it!
Catherine
4 janvier 2013 à 5:46j’aime beaucoup ce musée mais j’ai loupé ces 2 expo, argh !
Amélie
17 février 2013 à 9:17dommage qu’elle n’y soit plus (celle de Benoît Huot) pour une fois que je viens une après-midi sur Paris, trois après !!